Dimanche de merde.......
Il est 9h30, j'ai mal au crane. Le téléphone d'Eva vient de sonner, les filles commencent à se préparer. Mon téléphone sonne aussi : le concierge de la VUB me signale que mon porte-feuille a été retrouvé sur le campus. Ca, c'est de la mauvaise nouvelle, parce que mon porte-feuille est dans ma voiture que je n'ais pas pu déplacé parce que mes clés ont été égaré hier ! Après le petit déjeuner, nous nous rendons au Vlady pour manger, et nous y retrouvons des gentils organisateurs, Banh et Lionel, qui décident de prendre cette affaire en charge et de nous aider a régler le programme.
Vers 14h, nous arrivons à l'ULB : les vitres de ma voiture ont été brise, les affaires que j'avais dedans volées. Je n'ai toujours pas les clés et je ne peux donc pas l'amener à la police pour faire une déclaration. Je récupère mes affaires au poste de sécurité, et coup de chance, nous retrouvons aussi la faluche de Clémence. Nous allons attendre dans un café à proximité de l'ULB, nous essayons toujours de savoir qui a embarqué mes clés par erreur. Je suis fatigué, dégoutté et j'en ais vraiment marre, en plus le temps passe, la nuit tombe, il fait de plus en plus froid et le retour promet d'être interessant, sur l'autoroute sans fenètres...
Finalement, vers 17h, les clés sont retrouvé...dans la poche d'un gars qui a passé toute la soirée de hier avec nous. Là, je frise la crise de nerf! Pour en remettre une couche : comme hier, je n'avais pas pu charger ma voiture et repartir avec, c'est Marcus qui a pris mon matériel dans sa camionette. Donc, après avoir été porté plainte pour la voiture, nous attendons patiemment au Dervish l'arrivée de Marcus qui nous promait d'arriver vers 18h, limite 18h15. A 19h, il n'est toujours pas là, je commence à péter un cable. J'ai eu déjà deux crises d'angoisse dans la journée, souffle coupé et envie de vomir, là, je commence à complétement perdre mon calme. Marcus rappelle finalement et m'explique très gentiment que sur la route, il a vu une dégustation de pinard, il n'a pas pu résister et il s'est arrété pour en acheter. Comme il se rend compte qu'il est en retard, il me demande mes goûts pour m'offrir une bouteille...J'adore Marcus, mais à ce moment là, quelques chose c'est déchiré en moi. Pour patienter, Clémence a sorti son violon, j'ai demandé un carton de pizza et Lionel a sorti sa guitare, et nous avons joué du blues, de l'irlandais, et ne reprise assez étonnante de Stairway to Heaven, vu que Clémence ne connaissait pas le morceau et improvisé sur la guitare. Le patron nous a offert à boire
19h30, j'ai enfin toute mes affaires, je remercie tout le monde et nous partons enfin vers la Lorraine. Rouler de nuit, au mois de novembre, avec la fenètre du coté conducteur brisée et un parebrise qui a reçu une brique sur le coin de la gueule est une expérience que je ne vous souhaite pas, surtout lorsque votre voiture est pleine de verre et que vous avez des échardes qui font sortir le sang de vos doigts. Avec ma compagne d'infortune Clémence, nous composons une mazurka sur nos malheurs en Belgique et nous chantons des morceaux de Belyscendre et Maigh Tuireadh pour nous réchauffer.
22h : je dépose Clémence à Longwy, elle a raté le dernier train et elle va être obligé de prendre celui de 5h30 demain, c'est la loose, encore...Je repars vite chez moi, je vide ma voiture et je vais me coucher, j'en ais marre de cette journée de merde.
Bonne nuit @ tous
Ghislain
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